Aux États-Unis, la drogue s’est largement démocratisée. Depuis que la marijuana et le cannabis sont en vente libre, les consommateurs ne se contentent plus de ces stupéfiants dits « doux ». D’autres substances hautement addictives circulent désormais aux USA et la transaction se fait généralement sur internet. En effet, le web est aujourd’hui le nouveau terrain d’échange des trafiquants et des toxicomanes. Et Facebook est un réseau social très prisé dans ce domaine.
Comment internet participe-t-il à la circulation des drogues ?
Selon les blogs d’actualites USA, le trafic de drogues commence à connaître une croissance alarmante. Et le marché se chiffre en milliards. En 2017, plus de 30 000 cas d’overdoses ont été relevés et 90% des excès sont dus à des opioïdes. D’ailleurs, depuis l’avènement d’internet, cet outil est devenu le premier canal d’échanges des trafiquants et des junkies. Bien évidemment, les dealers sont ingénieux et ils ne montrent aucune trace qui pourrait laisser croire qu’ils trafiquent de la drogue. En réalité, il existe désormais plusieurs plateformes de narcotrafics. Ces dernières œuvrent dans un marché illégal, à l’abri des moteurs de recherche. C’est la face cachée du web, appelée communément « dark web ». La plupart des utilisateurs de ces portails sont des jeunes âgés de 16 à 30 ans. Tous les trafiquants s’y donnent rendez-vous, sous un pseudonyme mystérieux, pour distribuer des stupéfiants comme la cocaïne, la méthamphétamine, le fentanyl, le LSD ou encore l’oxycodone. Mais hormis ces sites, le marché se répand aussi sur les réseaux sociaux. Et Facebook figure en tête de ce triste classement.
Les mesures prises par Facebook pour limiter la circulation des drogues
C’est un fait, les drogues circulent grandement aux USA et les échanges se font majoritairement sur internet. Facebook est d’ailleurs depuis longtemps décrié pour son laxisme dans la lutte contre le trafic de drogues. En effet, la plateforme de Mark Zuckerberg permet aux consommateurs d’acheter librement des stupéfiants additifs. Poursuivie par la droite américaine, l’équipe a alors pris les premières mesures pour limiter la vente de drogue sur Facebook. Et depuis quelques jours, des modifications dans le moteur de recherche de Facebook ont été relevées. Les développeurs ont fait en sorte que les requêtes sur les termes « OxyContin », « Xanax » ainsi que d’autres catégories d’opioïdes n’apparaissent plus sur les résultats. À la place, les internautes sont directement redirigés sur des vidéos d’actualité portant sur les dégâts causés par ces substances. Par ailleurs, la lutte s’étend aussi sur Instagram. En effet, cette application est devenue l’un des terrains préférés des trafiquants. Un simple hashtag permet d’entrer en contact direct avec un vendeur. Ainsi, pour limiter la vente, le réseau social a engagé la suppression de certains hashtags sur Instagram comme #fentanyl ou #LSD.