La vallée de la chimie à Lyon

La vallée de la chimie, située au sud de la Métropole de Lyon, est le berceau de l’industrie chimique depuis 1850. Elle est en passe de devenir une usine énergétique d’ici à 2030, grâce à de nombreux projets visant à accélérer la transition vers des énergies bas carbone. La vallée de la chimie accompagne la métropole de Lyon dans sa transition énergétique, puisqu’elle produit, déjà, plus de la moitié des énergies renouvelables de la Métropole (55% de l’énergie hydraulique et 20% de l’électricité solaire). Éclairage !

Quelques chiffres clés

Pour développer davantage l’industrie chimique à Lyon, la Métropole vise à faire de la vallée de la chimie un territoire d’accélération de la transition énergétique. Les 500 entreprises qui élisent domicile dans cette zone sont toutes engagées dans un processus de transition vers les énergies renouvelables, les technologies « bas carbone », les clean-tech, etc. Par ailleurs, les autorités de la métropole de Lyon, ainsi que les acteurs économiques locaux, aspirent à multiplier par dix la production d’électricité photovoltaïque à l’horizon 2030. 

Pour faire évoluer les industries et accélérer la transition industrielle, des projets innovants en faveur de l’environnement y sont lancés, comme celui de Lyon Rhône Solaire. 

Ci-dessous quelques chiffres qui illustrent l’importance de la vallée de la chimie :

  • 25 km sur les rives du Rhône (entre le 7e de Lyon et Givors) ;
  • 14 communes ;
  • 500 entreprises ;
  • 50 000 emplois ;
  • 1 000 brevets chaque année.

Une Vallée qui se transforme

La « Vallée de la Chimie » fait de Rhône-Alpes la seconde région économique de France. Elle constitue une zone très attractive pour des industries lourdes et pointues.

Le complexe industriel abrite des activités de recherche et de production liées à divers domaines, comme l’énergie, les matières premières pétrochimiques, la raffinerie…

La vallée de la Chimie s’est transformée en une Vallée de la recherche, avec la présence de 3 centres de recherche de renommée internationale. La zone voit s’affairer quelque 1 000 chercheurs qui s’attèlent à des études et des expérimentations qui touchent à divers domaines comme les procédés d’économies d’énergies, ou encore la protection de l’environnement.

L’Institut français du Pétrole (IFP) occupe une place centrale au sein de la vallée de la Chimie et parmi les centres de recherche qui s’y trouvent. Cet organisme emploie 630 salariés et est constitué de plusieurs laboratoires, sites pilotes dédiés à la recherche et développement, à la formation en énergie et transports. Le site occupe une superficie de 14 000 m² dédiée au développement des technologies relatives à la mobilité et au transport et à la maîtrise de l’énergie et au respect de l’environnement.

Quelle vocation de la Vallée de la Chimie ?

La vocation de la Vallée de la Chimie est étroitement liée à celle du pôle de compétitivité chimie-environnement Axelera. En effet, le principal objectif consiste à promouvoir et faciliter l’émergence d’une filière industrielle et scientifique d’étendue mondiale et qui couvre aussi bien la chimie que l’environnement.

L’ambition d’Axelera a toujours été d’être une vitrine de la chimie du futur. Ce pôle s’est, ainsi, positionné comme leader au niveau international sur les plans industriel et scientifique.

La réalisation de cet objectif passait nécessairement par un rassemblement des acteurs de l’industrie, de l’entreprise, de la recherche et de la formation autour de 12 projets de coopération technologiques et 5 projets transversaux destinés à structurer le pôle et à faciliter son déploiement à l’échelle internationale.

Parmi les entreprises leader présentent dans cette zone, citons :

Arkema, Arkema Recherche, Daïkin, RhodiaSilicones, Rhodia Recherche, Rhodia Organique, Rhodia Polyamides, Air Liquide, Total, Total Recherche, Institut français du Pétrole, CNRS…